Les répercussions négatives du COVID-19 sur le tourisme africain

Le tourisme faisait partie des principales activités génératrices de revenus et d’emplois en Afrique. Malheureusement, la situation sanitaire actuelle  met à mal son bon fonctionnement. Quel est l’état des lieux ?

Le PIB marocain durement atteint

Ce pays est ici évoqué parce qu’il fait partie des plus touchés en Afrique. Rappelons au passage que le tourisme participe à hauteur de 12% au PIB marocain. Contraint de fermer ses frontières pendant 5 mois, c’est-à-dire de Mars à juillet, l’économie du Maroc a radicalement baisé.

De juillet à novembre, 400000 touristes ont néanmoins foulés le sol marocain. Toutefois, ce chiffre est très dérisoire comparativement à l’année écroulée. Il ne représente en réalité que 10% de ceux qui y sont allés sur la même période en 2019.  

Un taux de chômage galopant en Afrique de Sud

Le pays de Nelson Mandela n’a lui non plus pas été épargné par la pandémie du COVID-19. En Afrique du Sud, le tourisme, c’est pas moins de 2,9% du Produit Intérieur Brut officiellement parlant. Officieusement, ce taux grimpe jusqu’à 8,6%. Ce qui voudra dire que du formel à l’informel, le tourisme nourrit beaucoup de bouches. 

Malheureusement, ce beau monde s’est vu coupé l’herbe sous le pied, et pour cause, le coronavirus. Cette situation a contribué à accroitre le taux de chômage. Elle pourrait donc être à la base de nombreux désagréments tels que la déscolarisation de certains enfants, l’augmentation du taux de banditisme, …

L’hôtellerie égyptienne tourne au ralenti

Qui parle de tourisme fait naturellement allusion à la location d’immobilier locatif. En effet, les principaux clients des hôtels égyptiens étaient des étrangers, c’est-à-dire des touristes. Est-il intéressant de rester ouvert quand bien même l’on n’a pas de clients ?

 L’on est tenté de répondre par la négative. À cette allure, de nombreux complexes hôteliers se verront dans l’obligation de mettre les verrous. Ce qui serait dommage. 

En somme, il est indéniable que le COVID-19 n’a eu que d’impacts négatifs. Le tourisme, secteur clé en Afrique, n’a pas été épargné.